Le bouddhisme tibétain et Grateful Dead (2)

Voilà , je vous l’ai dit : Les occidentaux ont surtout retenu du bouddhisme tibétain le folklore et l’iconographie. L’album du Grateful Dead , « Anthem of the Sun  » ( l’hymne au Soleil) en est la meilleure preuve . Sorti en 1968 à San Francisco en pleine période psychédélique, cet album en est la meilleure preuve. Le morceau  » the other one »          (l’autre coté) est clairement un témoignage , une invite au voyage psychédélique , avec ou sans drogue , du reste. Les trompettes jazzy de Phil Lesh , les percussions et clochettes de Bill Kreutzmann Mickey Hart rappellent la façon dont s’articulent les sonorités des cérémonies des rites tibétains. Jusqu’à l’apparition des sons électro-acoustiques façon Pink Floyd pour rajouter une dimension d’espace et de rêve. Quant à la couverture du disque , n’est ce pas de fait un mandala de divinités ?

Le bouddhisme tibétain (1)

Aprés le Livre des Morts égyptien il eut été inconvenant que je ne vous parlasse  point du Livre des Morts tibétain, le « Bardo Thodöl« …
Mais peut être un bref rappel du boudhisme tibétain est il bienvenu ?  Le boudhisme issue du nord de l’Inde sous l’impulsion des Maitres successeurs du Bouddha Gautama, dernier bouddha historique, est dénommé « mahayana »  (grand véhicule) . Il appelle ses adeptes à devenir des « bodhissatvas » , des êtres de lumière qui font voeu de n’entrer en nirvana qu’avec tous les ëtres vivants. Ainsi , Milarepa fit ce voeu aprés avoir été formé par Marpa, et devint celui  qui fit entrer au Tibet le bouddhisme. Celui-ci se tinta de pratiques chamaniques issues de l’antique croyance populaire, la religion « Boehn ». En fait la religion « Boehn » était une suite de pratiques magiques animistes, certainement un héritage du néolithique des tribus nomades sibériennes.Ainsi , la tradition du boudhisme tibétain fit foisonner plusieurs écoles, avant d’être introduit en Chine.Bien que la finalité ( devenir des bodhissatvas ) reste la même, on voit s’épanouir différentes pratiques, telles le mantra-yoga, le tantrisme, la pratique intense des  » refuges » et d’autres encore…On voit aussi se développer toute une culture artistique et un profond piétisme dont les occidentaux ne retiennent en général que le folklore coloré de l’iconographie, les danses rituelles et les longues cérémonies où trompettes,cymbales,moulins à prières jouent un rôle non négligeable.Les mandalas sont des tableaux  (icônes) représentant des divinités couroucées ou paisibles, dont les couleurs évoquent des états d’esprit.Ceux-ci (icônes et musiques) inspireront de nombreux artistes occidentaux…

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Image : Bouddha-médecine.Coloration dominante :le bleu , couleur du ciel , de la spiritualité, du nirvana…

Georges De La Tour : Ma découverte.

Lors de ma visite au Louvre à Paris j’ai pu constater « de visu » sur  une des oeuvres de G. De La Tour ce qui m’avait tant intrigué il y a bien des années. Ce tableau , une « nativité  » , est tout aussi fascinant que les autres.Selon sa technique qui lui est propre, De La Tour créé un savant contraste clair/obscur par une lumière directe dont la source (une bougie) est savamment masquée par une main.L’artiste semble vouloir forcer notre attention non sur la lumière en elle même mais bel et bien sur le sujet , l’objet « illuminé ». Le choix même des couleurs somme toute assez peu lumineuses sont tout de même « illuminantes »  par la source masquée (la bougie).Cette technique répétée sur plusieurs tableaux est intentionnelle : Ces scènes de nativité avec un rendu extraordinaire de clair/obscur rend une impression de mystère , de mystique même, quasi visionnaire…

Avec Aldous Huxley , je crois que Georges De La Tour a voulu ainsi nous faire poser une question : Est une scène banale d’une naissance dans une famille modeste , ou bien la représentation moderne de LA NATIVITE divine d’il y a plus de 2000 ans ?

Et si Georges De La Tour avait voulu précisemment appeler notre attention sur le caractère sacré , mystique de toute naissance ? A mon avis , Georges De La Tour a réussi , par le biais de son art , à unir le profane et le sacré,  la mystique et le quotidien, le miracle et le banal…

Georges De La Tour

Georges de La Tour est le héros le plus mystérieux de l’histoire de l’art. Peintre à succès sous Louis XIII, il tomba dans l’oubli pour renaître au XXè siècle

Il est né à Vic-sur-Seille le 14 mars 1593, fils du boulanger, Jean de la Tour dit « l’architecte ».
Peintre débutant, il fit la rencontre de maîtres hollandais .Il s’installe à Lunéville en 1620, afin d’y exercer ses activités artistiques.Son mariage avec Diane de Nerf, membre d’une grande famille de Lunéville, lui permet d’entrer dans la noblesse lunévilloise.

A cette époque, la guerre de 30 ans vient de débuter. De la Tour déménage à Paris en 1639, par prudence, lorsque les combats se font plus violents.
A son retour à Lunéville, il se présente sous le titre de « peintre particulier du Roi ». Dans les faits, il a rencontré Louis XIII lors de son séjour à Paris, et lui a donné le « Saint Sébastien dans une nuit », lequel sera exposé dans la chambre du Roi.
Georges de la Tour meurt le 30 janvier 1652, et tombe alors dans l’oubli. A tel point que nombre de ses oeuvres sont attribuées à d’autres artistes, tels le Nain, des Caravagesques, ou même Maurice Quentin de Latour, né plus d’un siècle plus tard.

Dans les musées qui avaient le privilège d’en posséder, l’étiquette disait indifféremment Guido Reni, Saraceni, Gentileschi, pour les musées proches de l’Italie, Terbrugghen, Honthorst, pour les musées près du Nord, Zurbaran, Velasquez, pour les musées près du sud. Autrement dit, son oeuvre était complètement répandue aux azimuts de l’histoire de l’art. C’est véritablement un cas extraordinaire d’exil total, absolu.
Jusqu’à ce qu’un érudit allemand le ressuscite en 1905 en rapprochant trois toiles mystérieuses. Le feuilleton de la résurrection commence alors, doublé d’une chasse au trésor alléchante, car, peu à peu, on trouve des La Tour dans les lieux les plus fous, et aujourd’hui, on ne connaît encore qu’une quarantaine de tableaux sur les trois cents probables.
En 1915, l’historien Hermann Voss attribue deux toiles du musée de Nantes à Georges de La Tour.
En 1922, un historien d’art de génie, Louis Demonts, est frappé de voir dans les musées de la province française, à Nantes, Epinal et Rennes surtout, des tableaux qui, très visiblement, appartiennent à la même main.
En 1926, un collectionneur, Pierre Landry, achète Le tricheur. En le nettoyant, il trouve la signature !
En 1934 treize oeuvres de Georges de La Tour à l’Orangerie à Paris. Il est enfin reconnu et la recherche de ses œuvres perdues commence …

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source : wikipedia et article biographique du site :si vous désirez en savoir plus cliquez ici

Aaahhh, les femmes : Miranda Lambert, la texane

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Voici la video qui m’avait déjà été supprimée de mon autre blog (confedephil.skyrock.com) consacré à la country.Miranda Lambert compose joue et interprète de la « red dirt country  music » , un mélange savant de rock et de country vigoureux. Mais cette énergique jeune femme a aussi composé des chouettes ballades à la guitare sèche ( arrosée de Jack Daniels , pasque , hein , faut pas croire ).

Les compos de Miranda Lambert sont souvent jouées dans les soirées country , pour le plus grand bonheur des infatigables danseuses et danseurs.

Miranda Lambert-la-Texane, propulsée sur le devant de scène des Country Music Awards est bien la digne héritière de ses ainées qui voyageaient aux cotés de leur époux sur les chariots bachés , sur les pistes de l’ouest… ces américaines qui vivaient à la dure au milieu des loups , des ours , des coyotes et des amérindiens hostiles, le froid ou la canicule , la pluie ou le manque d’eau….Pas étonnant que leurs arrières petites filles n’aient pas le trac en montant en scène…

Encore , Miranda , encore !

encore plus rétro : The Shadows , « mustang »

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Oui , ça ne nous rajeunit pas…. qu’importe , « Apache « , « Mustang  » furent des ‘tubes’ qui ont incité des tas de jeunes américains (et européens ) à jouer de la guitare électrique …. fonder un groupe… faire de la musique …. avec l’espoir du succés.

Retro 2 : LA chanson de la B.O. de Midnight cowboy

 

Ah , pour vous , Mesdames et Mesdemoiselles je vous mets le clip de LA célébrissime chanson  de la B.O. du film « Macadam cowboy « ,composée et chantée par Nilsson (1969 ! )… C’étaient les Beatles qui avaient mis en lice Nilsson, qui a pu aini réaliser plusieurs musiques de films et réaliser quelques albums…

 

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hey , les garçons , vous pouvez écouter , aussi !

Retro : Midnight cowboy (Macadam cowboy)

Un beau film avec Dustin Hoffmann et John Voight : Midnight cowboy ( Macadam cowboy ). L’hisoire d’un jeune homme qui laisse tomber la plonge dans un fast food miteux pour tenter sa chance comme playboy dans la Ville… La B.O. du film de Nilsson est superbe , cela nous a fait rêver un max…

Le cowboy , John Voight , saviez vous qu’il est le père d’Angelina Jolie ? Sa mère était cambodgienne, et devait parler français puisqu’Angelina vit quelque part en France , dans le sud , je crois , comme Demi Moore…

Aaaaaaahh, les femmes (4) : Andrews sisters « Boogie Woogie Bugle Boy »

Même sous un uniforme une femme reste une femme….. et quand on a du talent pourquoi ne pas le mettre au service de l’armée, si ça peut rendre le sourire aux boys , comme dans ce film de 1941″ Buck Privates » ?

thx a lot , Andrews sisters !

L’antique protectrice de la vie : Isis

Dans la mythologie fondatrice de la civilisation égyptienne…

Chez les égyptiens, pour renaitre dans le royaume divin d’Amon-Rê aprés la mort , il était indispensable que le  « kâ » ( le ‘double ‘ spirituel distinct de l’âme )du défunt puisse trouver le corps physique entier et en état, d’où la technique ancestrale de l’embaumement. Le défunt , accompagné par Anubis devant Osiris, voyait son coeur aprécié par la justice,  représentée par une balance : Si le coeur était plus léger qu’une plume  (représentant Maât) , le défunt pouvait accéder à l’au-delà, aprés que le dieu-ibis  Thot ( le dieu-scribe ) ait enregistré le résultat. Le rôle d’Anubis s’arrêtait là , une fois que le défunt pénétrait au royaume d’Amon-Rê, celui de la lumière.

La mythologie raconte que Seth et Osiris se partageaient le règne sur le monde, mais Seth , jaloux de l’amour que lui portaient les hommes parce qu’il leur avait enseigné l’agriculture  et les arts, le tua et le dépeça en plusieurs morceaux. Seth devint le dieu de la mort et du mal ; mais la soeur d’Osiris, Isis, n’eut de cesse de rechercher et trouver les restes de son frère.Une fois ceux-ci réunis, elle étendit ses ailes sur le corps reconstitué et lui rendit le souffle de vie créateur. Ainsi , Isis fut honorée comme déesse protectrice de la vie chez tous les peuples antiques… Et elle enfanta un fils, qui n’était autre qu’Anubis qui perpétua la tradition de protection de la vie vers le royaume de lumière.
On retrouve le culte d’Isis chez les égyptiens,les grecs , les romains, les phéniciens, certaines tribus hébreux et même à l’ouest de l’empire perse. On retrouve même la symbolique du disque solaire (Amon-Rê) , et des ailes protectrices d’Isis sur la pochette de disque de Grateful Dead , « Aoxomoxoa »…